L’auto-sabotage, tu sais ce que c’est ? C’est cette petite voix intérieure, ce petit diable sur ton épaule, qui essaie de te convaincre de gâcher cette belle relation qui s’offre à toi parce que tu ne la mérites pas, de refuser ce poste que tu convoitait pourtant car tu n’es pas à la hauteur… En t’auto-sabotant, en plus de passer à côté de belles opportunités, tu entaches considérablement ton estime de toi-même. Alors comment s’en défaire ? En observant dans un premier temps les origines de ce comportement destructeur. Regardons ensemble les causes et origines de l’auto-sabotage !

Les blessures de l’enfance, cause principale d’auto-sabotage

Le fait de s’auto-saboter peut avoir des causes profondes. L’enfance, particulièrement, est une période charnière pour la construction de son estime et de sa confiance en soi. Des périodes d’abandon, une dévalorisation ou une négligence des parents, par exemple, peuvent provoquer des comportements d’auto-sabotage à l’âge adulte.

Si tes proches ne t’ont pas assez responsabilisé durant l’enfance, s’ils se sont moqués de tes échecs et ont minimisé tes réussites, il y a des chances pour que tu ne te fasses toi-même pas confiance à l’âge adulte, et que tu gâches tes chances.

La dévalorisation des autres : les paroles ont un impact sur soi

Nos paroles ont bien plus d’influence qu’on ne le croit ! Même avec une confiance en soi à toute épreuve, on peut être touché par des réflexions, critiques et jugements répétés de ses collègues ou de ses proches. Même si certaines critiques sont constructives, il est important de ne pas prendre personnellement les médisances et les ondes négatives d’autrui, surtout qu’elles sont souvent le reflet de leurs propres faiblesses.

Lorsqu’une parole vous blesse, le mieux est d’en parler, afin de ne pas se sentir frustré, ruminer et ancrer cette réflexion dans son esprit.

Le syndrome de l’imposteur ou l’auto-sabotage par excellence

Le syndrome de l’imposteur est ce sentiment désagréable que vous pouvez parfois ressentir lorsque vous recevez un compliment. Vous avez l’impression de ne pas mériter ce sentiment, que votre réussite est dûe à de la « chance » ou à la bonne humeur de votre supérieur. En aucun cas, ce compliment est la suite logique de vos compétences et de vos capacités, bien sûr que non…

Ce sentiment de ne pas être à sa place, de mentir à ses supérieurs sur ses compétences, de tromper son monde, vous pousse à vous auto-saboter et à ne pas vous valoriser comme vous le devriez.

Bien entendu toutes ces causes ne sont pas une fatalité, et il est possible de se défaire de ses démons intérieurs. On en parle dans un prochain post !

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